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Impliqué dans le monde de l’accélération automobile depuis 10 ans à l’époque entre autre avec mon site web, je trouvais dommage de voir ma piste locale sous-performer sur plusieurs aspects incluant le faible nombre de participations dans la classe Super Pro.

Je décide donc à l’hiver 2012 d’entreprendre des discussions avec le promoteur de ma piste locale afin d’offrir mon aide pour faire en sorte d’augmenter la visibilité et la notoriété de la piste. Avec une certaine expérience en promotion d’évènement à titre de directeur du marketing d’une autre série entre 2008 et 2011, j’amorce immédiatement la recherche de commanditaires intéressés à devenir partenaire d’un nouveau championnat pour la classe Super Pro.

Avec l’aide financière de gens d’affaires et coureurs de la région, je réussis à amasser la somme nécessaire pour bâtir un fond de points intéressant. Après avoir négocié les tarifs d’inscriptions et la distribution des bourses avec le promoteur, le travail marketing débute. Création d’une affiche avec toutes les infos de la nouvelle formule, création d’un site web pour la publication des articles, des résultats, des règlements, des photos et des vidéos, composition de textes et création de promos.

L’entente était fort simple. Je me chargeais de faire la promotion des évènements du nouveau championnat en échange de mes frais d’entrée et d’inscription lors des cinq évènements couverts pour la saison. Cette entente représentait environ 500$ pour au-delà de 100h de travail (5$/heure) sans compter la publicité annuelle sur DragRaceQuebec.com qui n’était pas chargée au promoteur.

L’entente n’était aucunement lucrative pour moi, mais la satisfaction de voir ma piste locale redevenir le centre d’attraction qu’elle avait déjà été en valait la peine.

Lors des trois années suivantes, la popularité du championnat n’a cessé d’augmenter. Le taux d’inscription des deux catégories a littéralement explosé passant d’une moyenne de 17 Super Pro entre 2008 et 2011 à 31 la saison dernière et de 35 Semi Pro pour la même période, à 74 en 2015. Plusieurs records de participation ont d’ailleurs été établis en 2015 avec deux événements ou plus de 50 Super Pro étaient inscrits et deux courses ou plus de 100 bolides étaient présents chez les Semi Pro.

L’entente pour ces trois ans était la même, à l’exception des frais d’inscription des membres au championnat qui me revenait, car la première année, le promoteur avait gardé l’argent. Cette somme était en partie ré-investie dans le fond de points du championnat et couvrait la publicité annuelle de la piste sur mon site ainsi que les frais de modifications du site web de la piste qui n’étaient pas chargés au promoteur. La balance de l’argent était une faible compensation pour le travail que j’effectuais autant la semaine devant mon ordinateur qu’à la piste lors des évènements. L’argent des commanditaires était quant à lui redonné en totalité aux coureurs avec les bourses, les bonus, les trophées, les plaques et les gros chèques.

Lors des quatre saisons, la contribution financière du promoteur était de 2,500$ par année. La totalité de cette somme jumelé avec l’argent de quelques commanditaires était injecté dans le fond de points des coureurs.

J’investissais entre 5 et 10h par semaine pour la promotion du championnat de mai à juin. Composition d’articles avant et après les courses, calcul des points du classement des deux catégories, mise en ligne des vidéos et photos étaient des tâches à faire la semaine entre les évènements.

À la piste, sans AUCUNE rémunération, je m’installais régulièrement en bordure de piste pour prendre des photos des compétiteurs. Entre chaque ronde éliminatoire, je m’occupais de la logistique de l’évènement, j’assistais les employés autant dans les lignes de préparation que dans la tour pour bâtir les grilles d’élimination etc…

Je tiens à préciser que la satisfaction de promouvoir de beaux évènements était beaucoup plus importante pour moi que le peu d’argent récolté en fin de compte.

Le promoteur quant à lui était bien heureux d’avoir autant de compétiteurs sur son site! Lui permettant d’investir de bonnes sommes d’argent avec la forte popularité de sa piste. Chapeau à lui, l’occasion était idéale!

Lors de la saison dernière, il m’est arrivé d’argumenter avec le promoteur sur divers points où j’étais en désaccord avec lui.

Une fois la saison terminée, le promoteur m’a offert un emploi à titre de directeur marketing de sa piste, spécifiant d’entrée de jeu que je ne pourrais plus argumenter avec lui, car je serais dorénavant un employé.

Après réflexion, j’ai finalement décliné l’offre en raison de la charge de travail qui s’y rattachait. J’ai par contre commencé immédiatement la recherche de nouveaux commanditaires pensant que notre relation d’affaires demeurerait la même que les années précédentes.

Quelques semaines plus tard, je recevais un téléphone du promoteur m’informant d’un sondage qu’il avait fait auprès de nombreux coureurs. Ceux-ci réclamaient supposément un changement de garde à la tête du championnat puisque le fait d’être à la fois superviseur du championnat, coureur et éditeur d’un site web de nouvelles de drag déplaisait à un grand nombre de coureurs!!!!!! Difficile à croire vu le nombre de coureurs absents à la piste cette saison…

Malgré l’investissement de départ des cahiers publicitaires et la perte de 1,300$ pour l’installation de photocells à 330 pieds payés de ma poche, sans faire de cas, j’ai accepté la décision du promoteur et je me suis dirigé vers d’autres opportunités.

En début de saison, j’ai convaincu le promoteur d’acheter un forfait sur mon site pour faire la création d’une affiche pour son championnat afin de calmer le mécontentement des compétiteurs en raison du manque d’informations pour la nouvelle saison.

Le forfait de 1,200$ acheté par le promoteur comprend le partage de ses publications sur Facebook, la publication de ce qu’il me fait parvenir sur mon site et la composition d’un article avec les résultats après chacune des manches de son championnat.

Cette saison, seulement 9 coureurs sont inscrits au championnat Super Pro et 24 coureurs dans la classe Pro. Le promoteur a tenu une réunion des coureurs lors de son dernier évènement. La totalité des propos tenus à mon égard son absolument faux.

J’aimerais donc rétablir les faits.

Le promoteur affirme: ‘’20,000$ dans ses poches, il les a gardés… OK je n’ai pas de problème avec ça… sauf que j’ai dit à Jérôme si t’as de bonnes idées, c’est bien beau, mais il faudrait que tu payes du monde pour s’en occuper…’’

Ma réponse : Comment calculez-vous monsieur le promoteur? La première saison, vous avez gardé toutes les recettes des inscriptions au championnat. La deuxième année, mon partenaire pour le party, M. Alain Langlois a sorti de l’argent de ses poches pour payer la salle et les frais. La troisième année nous avons été en mesure de faire nos frais avec un tirage moitié-moitié et la dernière année, il y a eu un manque de 1,300$ en raison des photocells que je devais rembourser avec l’argent des coureurs l’année suivante comme vous me l’aviez suggéré.

Le promoteur affirme : ‘’Les 50$ en bonus, les gens venaient me voir après les courses et c’est moi qui devais les payer parce que Jérome était parti…’’

Ma réponse : Sur 8 manches lors de la dernière saison, la situation s’est produite à une seule reprise et je vous ai remboursé le week-end suivant. J’étais toujours présent jusqu’à la fin des courses pour filmer la ronde finale, remettre les gros chèques et prendre les photos des gagnants.

Le promoteur affirme : ‘’Le championnat des autres années, c’est Julien et Geneviève qui l’ont compilé, ce n’est pas Jérome! Lui tout ce qu’il faisait c’était publier.’’

Ma réponse : Les points au championnat de toutes les courses présentées à la piste sous ma gouverne ont été compilés par ma conjointe et moi le lundi soir suivant les évènements.

Le promoteur affirme : ‘’J’ai dit à Jérome, j’aimerais ça que tu trouves quelqu’un pour t’occuper de tes affaires parce que c’est nous qui faisons toute l’ouvrage et toi tu amasses l’argent et tu ne fais que publier. Je trouvais ça trop cher pour des publications seulement.’’

Ma réponse : Les coureurs et employés présents à la piste savent très bien toutes les responsabilités que j’avais lors des programmes. J’agissais comme un employé sans même être rémunéré. J’ai même voyagé pour travailler à temps plein aux évènements lors de la troisième saison parce que je prenais une année sabbatique avec mon bolide. Trop cher pour des publications seulement? J’attends toujours mon chèque de paye!!!!

Le promoteur affirme : ‘’Les deux dernières courses de l’année dernière, il n’était même pas là! Je lui ai dit : Jérome, je trouve ça ordinaire que c’est ton fond de points et que tu ne sois pas présent. ‘’

Ma réponse : J’ai été présent à chaque manche du championnat au cours des 4 années excepté la dernière course de l’an dernier où il y avait un conflit d’horaire avec une autre course dont j’avais fait la promotion. Ce conflit était connu avant même que la saison débute. J’avais tout fait pour faire déplacer les dates, mais sans succès…

Le promoteur affirme : ‘’Jérome voulait envoyer une lettre aux coureurs pour ne pas faire de party l’année passée. J’ai dit Jérome, ça ne se fait pas, ça fait 20,000$ que tu fais avec les coureurs depuis 3 ans il faut que tu remercies le monde.’’

Ma réponse : Quand j’ai fait part que je ne voulais pas organiser de soirée, le promoteur était tout à fait d’accord, mais selon moi, l’organisation d’un party de fin de saison n’est pas la responsabilité d’un coureur, mais bien du promoteur de la piste. Encore une fois, je n’ai jamais fait d’argent sur le dos des coureurs.

Le promoteur affirme : ‘’Jérome m’a dit : Je suis écoeuré d’aller à la piste, je suis tanné des coureurs qui viennent me voir tout le temps, je suis écoeuré de vous entendre’’

Ma réponse : Totalement faux! Le travail était demandant et pas toujours évident, mais jamais je n’ai affirmé que j’étais tanné d’entendre les coureurs. Le cahier promotionnel 2016 était même déjà imprimé lorsque le promoteur a décidé de ne plus faire affaire avec moi.

Le promoteur affirme : ‘’Au mois de février, je publie quelque chose sur DragRaceQuebec. Je me fais répondre que si je ne paies pas, il va retirer ma publication’’

Ma réponse : Deux jours plus tôt, le promoteur venait de me confirmer qu’il n’achèterait aucune publicité sur mon site cette saison, car il ne voyait pas l’avantage de le faire. Selon ses dires : ‘’Il n’y plus personne qui va sur ton site, je vais concentrer mon budget publicitaire sur Facebook.’’

Toutes les pistes et entreprises qui publient sur DragRaceQuebec doivent payer un abonnement annuel. C’est de cette façon que j’ai réussi à bâtir un site qui est en ligne depuis 15 ans.

Le promoteur affirme : ‘’Les règlements et les informations pour le championnat sont rédigés depuis le mois de mars, mais Jérôme ne m’a jamais envoyé le code d’accès pour mon site web.

Ma réponse : Le code d’accès a été envoyé le 29 mars à 20h08 à votre fils. J’ai une copie du courriel dans ma boite Outlook. J’ai même mis en place le système du fond de points sur le site de la piste sans aucuns frais.

Le promoteur affirme : ‘’J’ai envoyé les règlements à Jérome et il m’a dit qu’il allait les publier. Je n’ai pas vérifié si c’était fait… C’est de sa faute’’

Ma réponse : J’aimerais avoir la date et l’heure de l’envoi, je n’ai reçu aucun courriel contenant de l’information à publier de la part du promoteur cette saison.

Le promoteur affirme : ‘’Jérome a essayé de nous voler le commanditaire de notre championnat. Le propriétaire de l’entreprise m’a conseillé d’acheter la paix avec Jérome. Je lui ai donc fait un chèque de 1,200$.’’

Ma réponse : Depuis quand les entreprises ne peuvent être sollicitées par plusieurs organisations? Ce paiement n’était pas pour acheter la paix, mais bien pour payer la création de l’affiche et faire la promotion des évènements de la saison sur mon site.

Le promoteur affirme : ‘’J’ai bien de la misère à refuser des gars. L’an dernier, au gros programme, le règlement était que les pneus de rue n’étaient pas autorisés excepté pour les membres du championnat. Il y a 5 gars qui ont payé 50$ supplémentaires pour courser. Notre ami Jérome s’est donc mis 250$ dans les poches.’’

Ma réponse : C’était votre idée monsieur le promoteur et vous étiez bien fier de venir me remettre ce 250$ que vous aviez vous-même collecté aux coureurs en ajoutant que vous n’aviez jamais fait autant d’argent lors d’un évènement. Je ne divulguerai pas le montant.

Pour terminer, monsieur le promoteur, à l’avenir pensez-y deux fois avant d’inventer des choses sur moi. La prochaine fois, ce ne sera pas un article mais une lettre d’avocat pour une poursuite en diffamation.